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Les pays du Benelux coopèrent pour une meilleure protection des victimes de la traite des êtres humains dans l’Union européenne.

10 Déc. 2019

Lors de la Journée internationale des droits de l'homme, la ministre de la Justice du Luxembourg, Sam Tanson, la secrétaire d'État à la Justice et à la Sécurité des Pays-Bas, Ankie Broekers-Knol ( représentée par S.E.M. l' ambassadeur néerlandais, Han-Maurits Schaapveld)  et le ministre belge de la Justice, Koen Geens (représenté par S.E.M. l'ambassadeur belge, Jean-Louis Six) ont signé une déclaration d'intention concernant les nouvelles étapes dans leur coopération transfrontalière pour combattre la traite des êtres humains (depuis 2016).  Par cette Déclaration, les pays du Benelux pointent non seulement les lacunes existant en matière de protection des victimes auprès de l'Union européenne, mais s’engagent à une bonne coopération entre pays pour y remédier.

Combler les lacunes

Un colloque portant sur la vulnérabilité des migrants et le risque de devenir victime de la traite des êtres humains a eu lieu le 1er octobre 2019 à Bruxelles. A l’issue de ce colloque, les représentants des trois pays organisateurs et leurs partenaires/acteurs sur le terrain ont répertorié les lacunes en matière de protection des victimes de la traite humaine au sein de l’Union européenne.

Il s’agit en particulier de protéger les victimes issues de pays tiers qui ont été exploitées sur un autre territoire que celui du pays où elles demandent de l’aide et de l’assistance. En signant cette déclaration d'intention, les trois pays du Benelux montrent l’exemple comment les États peuvent soutenir les victimes de la traite humaine. 

Renforcer la coopération

Outre les progrès en matière de protection des victimes, la déclaration d'intention prévoit une coopération Benelux renforcée par l'échange de bonnes pratiques et de tendances entre pays voisins. La Convention souligne l'importance d'une approche pluridisciplinaire dans la recherche de solutions durables. Responsables politiques, autorités judiciaires et policières, travailleurs sociaux et ONG doivent coopérer activement sur le terrain, afin de garantir une aide rapide et efficace aux victimes.

A travers cette déclaration les ministres signataires expriment leur souhait de développer des synergies avec leurs voisins français et les Länder allemands afin d’élargir l’étendue des projets en matière de lutte contre la traite des êtres humains au sein de l’Union européenne.